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Philosophie

Lutherie et écologie, c'est compatible!

Photo Marie Robin, tous droits réservés.

    Persuadé qu'il nous faut plus que jamais nous attacher à la préservation des ressources naturelles, j'ai décidé de créer des guitares électriques , instruments "passion" que j'affectionne depuis l'adolescence, mais aussi maintenant des cigarbox guitares, avec le plus de matériaux de récupération possible.

 

    Et c'est un vrai bonheur que de voir se finaliser un instrument de qualité, qui soit beau et qui sonne bien, avec ce qui aurait  "du " ou "pu"  être un déchet...

 

   Ainsi, il s'agit bien d'une démarche non elitiste, où une autre de mes motivations est de rendre accessible au plus grand nombre des guitares de qualité, faites artisannalement, et donc uniques. La source des materiaux, de proximité ou de récupération,  le choix des composants de rapport qualité prix le plus adapté possible, la simplicité, font que je peux proposer des guitares à des prix bien souvent inferieurs à  ceux de nombreuses guitares "industrielles",  que le musicien n'hésitera pas à emmener partout avec lui

Les bois et la préservation des ressources.

loupe de noyer récupérée sur un vieux lit.

    Pour le luthier, la qualité du bois est essentielle : La façon dont il est coupé, séché, débité, ainsi que l'essence dont il est issu, vont conditionner les qualités sonores et acoustiques .

 

    Personne ne nie que les « grandes » essences exotiques très souvent utilisées en lutherie sont généralement merveilleuses ; de fait, les grandes marques les ont utilisées, et popularisées, et en ont fait, peut-être malgré elles, un phénomène de mode. Dans ce contexte, l'exploitation en masse de ces bois, a généré la mise en danger de nombreuses espèces comme les palissandres,  et bien d'autres.

 

    D'autre part, on a oublié que les luthiers d'antan utilisaient les bois qu'ils avaient sous la main, et n'importaient pas des stocks se trouvant à des milliers de kilomètres! Les bois locaux étaient donc très satisfaisants en matière de lutherie, preuve en sont les vieux instruments que l'on peut encore trouver de nos jours.

 

    Ainsi, la récupération de pièces de bois sur des vieux meubles de campagne n'est pas une aberration car elle assure les qualités évoquées plus haut ; ces bois d'ébénisterie sont souvent très vieux, très beaux, secs, et donc très stables. En les sélectionnant soigneusement , sens de coupe, qualité des fibres, etc.., on obtient du bois de lutherie de grande qualité ! De plus, ils sont essentiellement locaux. C'est ainsi que la plupart des bois que j'utilise sont de merisier, de noyer, de cyprès, voire de chêne, matières premières des ébénistes du limousin.

 

    Le merisier, qui peut-être clair, ou parfois presque rouge, parfois doré, mais toujours joliment veiné, est utilisé pour les corps et le manche. Il procure un son riche et élégant, avec assez de claquant ; il met bien en valeur les fréquences aigues.

 

    Le noyer quand il présente de belles loupes, est utilisé pour les tables rapportées, ainsi que pour les touches. Il est aussi très intéressant pour le corps et les manches, procurant un son plus chaud et épais que le merisier, mais avec un peu moins de brillance.

 

    Parfois, il peut m'arriver d' utiliser des bois exotiques, mais jamais achetés, car récupérés sur certains meubles, comme l'acajou, le niangon, etc...

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